Henri Barbusse

livre "le Feu (journal d'une Escouade)" 1915
À la mémoire des camarades tombés à côté de moi à Crouy et sur la cote 119 . H.B.
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Henri Barbusse (Asnières, 1873 - Moscou, 1935) est un écrivain français.
Il se fit remarquer par un roman naturaliste, L'Enfer (1908), mais son chef-d'Ïuvre demeure Le Feu (1916, prix Goncourt), récit sur la Première Guerre mondiale dont le réalisme souleva les protestations du public de l'arrière. Admirateur de la Révolution russe (Le couteau entre les dents, 1921), il anima le mouvement et la revue Clarté et chercha à définir une « littérature prolétarienne ». Il séjourna en Russie et écrivit une biographie de Staline (1935).
Henri Barbusse est enterré au cimetière du Père Lachaise à Paris.
dans Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Barbusse

Henri Barbusse : né à Asnières en 1873, mort à Moscou en 1935
Auteur du Feu, il a combattu lors de la première guerre mondiale et reçut le prix Goncourt.
Il est le premier auteur à décrire de manière réaliste le quotidien des soldats durant la Première Guerre Mondiale. (Son livre est largement antérieur à celui de Roland Dorgelès)
Le feu, journal d'une escouade :
Livre (paru en 1916) de l'écrivain français Henri Barbusse ( 1873-1935 ), qui s'imposa tout de suite
comme le premier livre sur la guerre réaliste et "moderne" et reçut le prix Goncourt.
Ce livre respecte les principe naturalistes ; en effet dans ce livre, la seconde guerre mondiale,
qui dure déjà depuis plus de 2 ans, est présentée sous une lumière particulièrement crue, sans une ombre de rhétorique.
Le narrateur en est un simple fantassin, qui n'est pourtant pas le personnage principal : c'est l'"escouade",
dont il fait partie sous les ordres du caporal Bertrand,qui en est le "héros".
Journées monotones de tranchée, passées dans la boue et la saleté, sous la pluie. Nuit de peur sous les bombardements,
reconnaissances angoissées dans l'obscurité, attaques effectuées dans la fièvre parmi la fumée,
qui recouvre une terre de cauchemars, bouleversée et retournée par les obus...
Elément essentiel de l'oeuvre : l'argot des tranchées y est respecté, selon la demande d'un soldat, faite au narrateur et
reprise dans le livre (chapitre "les gros mots"). Le Feu est et restera un document humain du plus grand intérêt et un
modèle d'un genre littéraire qui connut un grand développement par la suite.
http://www.chez.com/guerrede14/barbusse.html

http://www.philophil.com/philosophe/barbusse/feu/feu.htm