le générique du film “l’école buissonnière”
par Hervé Moullé
en cours

Mes commentaires sont écrits en rouge.
Les documents sont écrits en bleu avec leur origine en dessous.

Voici d’abord le générique sans commentaires
----------------------------------------------------------------------------------------------------------


AGDC
présente

UNE PRODUCTION
DE LA
COOPÉRATIVE GÉNÉRALE
DU
CINÉMA FRANÇAIS
ET DE
L’UNION GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE

avec
BERNARD
BLIER
(l’instituteur)

JULIETTE
FABER
(l’institutrice)

DELMONT
(le vieux maître)

dans
un film de
JEAN-PAUL
LE CHANOIS

L’ÉCOLE
BUISSONNIÈRE

avec

LES HOMMES:
ARDISSON
ARIUS
BREOLS
GEO BEUF
GEORGES CAHUZAC
JEAN-LOUIS ALLIBERT
LIONS
LOUISOL
MAUPI
RILDA
SICARD

LES FEMMES:
DANY CARON
JENNY HELIA
JANE MARS
MARTHE MARTY
RAYMONE

LES EXAMINATEURS:
ALBA
LUCIEN CALLAMAND
GASTON MODOT
et HENRI POUPON

et
AQUISTAPACE
(l’antiquaire)

LES GOSSES:
ALBERT, le grand chef
PIERRE COSTE

ET
LES ENFANTS
VENUS DE PLUSIEURS VILLAGES
DE PROVENCE
FAIRE...

l’école
buissonnière...

Une histoire dialoguée et racontée
par
JEAN-PAUL
LE CHANOIS

Assistants: LOU BONIN et LOUIS A. PASCAL
Images: A. DUMAITRE, M. FOSSARD, M. PECQUEUX
Opérateurs: J. NATTEAU et J. LALIER
Montage: NINA LE CHANOIS
assistée de FRANÇOISE DIOT

Décors BOUXIN et BIANCHINI
Maquillages BONNEMAISON et LOUISETTE
Régie ALBERTOS-HEYNRAET-MANELLA
Accessoires PROTAT
Script SIMONE CHAVAUDRA
Photographies MIRKINE

Travaillant en Coopérative

PRODUCTEUR DÉLÉGUÉ
PIERRE
CORTI

DIRECTEUR DE PRODUCTION
PIERRE
LAURENT

MUSIQUE
JOSEPH
KOSMA

INGENIEUR DU SON
CONSTANTIN ÉVANGELOU
ENREGISTREMENT
SYSTÊME SONORE
????LOGO
MIXAGES
SARAZIN
RETRANSCRIPTION
(R.C.A)

STUDIOS ET ÉQUIPES OUVRIÈRES
CIMEX (NICE)
LABORATOIRES
G.T.C.
(NICE et PARIS)
EFFETS SPÉCIAUX ROBERT MEZÉ (C.T.M.)

MATÉRIEL SCOLAIRE ET DOCUMENTS
DE L’INSTITUT COOPÉRATIF DE
L’ÉCOLE MODERNE
TECHNIQUES FREINET
CANNES


Ceci est l’histoire d’un combattant
de la guerre 1914-18, qui en revint
avec l’espoir qu’elle serait la dernière.

Il était sorti de l’Ecole Normale
d’Instituteurs en Juillet 1914...
Sa première classe fut la bataille
de la Marne...

Pendant 4 ans il n’eut d’autres élèves
que les hommes qu’il commandait.

Grièvement blessé en 1918, il traîna
un an d’hôpital en hôpital,
n’ayant qu’une hâte et un désir:

exercer enfin son métier d’éducateur,
préparer une vie plus belle,
et tout recommencer avec les enfants,
car ils sont eux-mêmes
un commencement.

------
(les dialogues du film)
(les incrustations dans le film)
(la chanson)

------

Fin

© INA 1975


Voici maintenant le générique avec commentaires en rouge
----------------------------------------

AGDC
Alliance Générale de Distribution Cinématographique
présente

UNE PRODUCTION
DE LA
COOPÉRATIVE GÉNÉRALE
DU
CINÉMA FRANÇAIS
Producteur du fonds: C.G.C.F. - Coopérative Générale du Cinéma Français
La Coopérative Générale du Cinéma Français (C.G.C.F.) a été créée en 1945 sous le patronage du Comité de Libération du Cinéma Français et des syndicats de l'industrie cinématographique. Cette société de production se proposait, à l'origine, d'accueillir en son sein tous les salariés inscrits à un syndicat affilié à la C.G.T. Tous les coopérateurs avaient la possibilité de participer à la réalisation des films, soit par leur travail, soit par leur participation financière. Active jusqu'à la fin des années cinquante, la C.G.C.F. n'a été liquidée qu'en 1984. Le cinéaste Jean-Paul Le Chanois a alors été nommé liquidateur de la société.
Description du fonds:
Le fonds est constitué d'archives scénaristiques (traitements, découpages techniques, listes de dialogues, synopsis), d'archives de production concernant les films (courts métrages et longs métrages) produits dans le cadre de la coopérative (notamment La Bataille du rail de René Clément en 1946) et d'archives administratives (notes comptables, comptes rendus des conseils d'administration, exercices, correspondances).
Instrument de recherche:
Inventaire papier et plan de fonds manuscrit consultable sur place
Autres fonds à consulter:
Voir aussi fonds Jean-Paul Le Chanois, fonds Georges Sadoul, fonds Henri Alekan
http://www.bifi.fr/doc_site/expert/archives/fiches/francais/fonds78.html
ET DE
L’UNION GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE
UGC
DE LA LIBERATION A LA "QUALITE FRANCAISE"
Sous la pression de la CGT, le gouvernement crée en 1945 l'Union générale cinématographique. L'UGC réunit producteurs, distributeurs et exploitants. Elle a pour vocation de gérer les biens allemands mis sous séquestre. Dans le même temps, les accords Blum-Byrnes entre la France et les Etats-Unis ouvre la marché français aux longs métrages américains. En 1948, une taxe est prélevée sur chaque billet pour relancer l'industrie cinématographique. André Malraux va poursuivre cet effort de relance par une politique d'aide au cinéma.
En 1945, le festival de Cannes attribue son premier trophée, une Palme d'or, à "La Bataille du rail", de René Clément.
1950: l'euphorie des nouvelles inventions
Les entrées en salle battent tous les records: 423 millions d'entrées en 1947, plus de 400 millions d'entrées par an dans les dix ans qui suivent. Le cinéma français connaît alors une période faste. Des innovations techniques comme la généralisation de la couleur, le cinéma en relief et la commercialisation du cinémascope (1953) jouent en faveur de ce regain d'intérêt du public. Pour lutter contre la concurrence américaine, les producteurs misent sur un cinéma de qualité puisant plus que jamais dans la tradition littéraire française. L'essentiel de la production se cantonne à un cinéma de vedettes et de scénaristes : Jean Gabin, Charles Vanel, Michel Simon, Danielle Darrieux, Michèle Morgan sont les nouvelles stars aux côtés des jeunes premiers comme Gérard Philippe, Simone Signoret et Martine Carol. Les scénaristes Jean Aurenche et Pierre Bost écrivent pour la nouvelle génération de cinéastes. Ils adaptent ainsi "Douce" (1943), de Michel Davet et "Le Diable au corps" (1946), de Raymond Radiguet pour Claude Autant-Lara, "La Symphonie pastorale", d'André Gide pour Jean Delannoy (1946), "Les Jeux inconnus", de François Boyer, devenus à l'écran "Jeux interdits", de René Clément (1951). Leur académisme esthétique que François Truffaut, alors critique aux Cahiers du cinéma, qualifie sur un ton polémique de "qualité française". Ce cinéma de studio, hiérarchisé et organisé en corporations, n'est pas vraiment favorable à la nouveauté, mais il ne manque pas de grands stylistes. Yves Allégret perpétue les ambiances glauques, dans le droit-fil du réalisme poétique comme dans "Dédée d'Anvers" (1947) ou "La Fille de Hambourg" (1958). Henri Georges-Clouzot s'affirme dans la veine du réalisme noir, avec "Le Salaire de la peur" (1953) et "Les Diaboliques" (1954). "Monsieur Ripois" (1953), de René Clément illustre par son dépouillement, une forme de réalisme qui va bientôt faire école. Jacques Becker, formé par Jean Renoir, réalise "Casque d'Or" (1952) et "Touchez pas au grisbi" (1954). Robert Bresson annonce, par son travail d'épure, l'arrivée de la modernité à travers "Le Journal d'un curé de campagne" (1950) et "Un condamné à mort s'est échappé" (1956). Jacques Tati réinvente le cinéma burlesque dans "Les Vacances de Monsieur Hulot" (1953) ou "Mon Oncle" (1958). Alain Resnais choque en affirmant un style littéraire et distancié pour traiter des grands sujets et drames contemporains : les camps de concentration dans "Nuit et brouillard" (1956), l'ère nucléaire dans "Hiroshima mon amour" (1958). Jean-Pierre Melville, s'inspirant du film policier américain, impose, par la pureté et la rigueur de sa mise en scène, une nouvelle approche du genre.
La création de la prime à la qualité en 1953, l'instauration d'une loi autorisant l'auto-production et la création de l'avance sur recettes en 1959, par André Malraux, permettent qu'apparaissent, en marge des circuits traditionnels, de petites unités qui donnent naissance à un cinéma novateur.
Les années 50 sont aussi celles de l'éclosion d'une réflexion théorique dont André Bazin, créateur de la revue des Cahiers du cinéma s'affirme comme l'un des grands maîtres.
http://ctrain.online.fr/histoire4.html

avec
BERNARD
BLIER
(l’instituteur)

JULIETTE
FABER
(l’institutrice)

DELMONT
(le vieux maître)

dans
un film de
JEAN-PAUL
LE CHANOIS
Le Chanois Jean-Paul
Jean-Paul Le Chanois, réalisateur et scénariste français (1909-1985) a tout d'abord été comédien et acteur pour le Groupe Octobre. Il débute comme metteur en scène en réalisant des oeuvres de propagande pour le Parti Communiste (Le Temps des cerises, 1937). Après la guerre, il commence une oeuvre de fiction qui lui vaudra de grands succès populaires dans les années cinquante.
Description du fonds:
Le fonds concerne la quasi-totalité de la carrière de Le Chanois (des années trente aux années soixante-dix) et retrace la fabrication de ses films (cinéma et télévision), du synopsis à leur réception. Documents scénaristiques pour dix-huit films écrits par lui-même. Quelques documents évoquent sa carrière de comédien, d'assistant-réalisateur, de directeur de production et également son activité radiophonique, théâtrale, littéraire et journalistique. Documents sur environ soixante-dix projets non réalisés. Dossiers documentaires constitués par Le Chanois. Archives concernant son activité au sein du Groupe Octobre, du Comité de Libération du Cinéma Français, du Parti Communiste Français, de différents syndicats. Documents personnels, dont une importante correspondance et son autobiographie inédite.
Outil de consultation:
Plan de fonds papier consultable sur place
http://www.bifi.fr/doc_site/expert/archives/fiches/francais/fonds35.html
L’ÉCOLE
BUISSONNIÈRE

avec

LES HOMMES:
ARDISSON
ARIUS
BREOLS
GEO BEUF
GEORGES CAHUZAC
JEAN-LOUIS ALLIBERT
LIONS
LOUISOL
MAUPI
encadré?
décédé en janvier 1949 à Antibes

RILDA
SICARD

LES FEMMES:
DANY CARON
JENNY HELIA
JANE MARS
MARTHE MARTY
RAYMONE

LES EXAMINATEURS:
ALBA
LUCIEN CALLAMAND
GASTON MODOT
et HENRI POUPON
http://perso.wanadoo.fr/marseillechansons/ficheartistes/hpoupon.htm

et
AQUISTAPACE
(l’antiquaire)

LES GOSSES:
ALBERT, le grand chef
PIERRE COSTE

ET
LES ENFANTS
VENUS DE PLUSIEURS VILLAGES
DE PROVENCE
le travail des enfants
justice et projet de loi ---- à faire

FAIRE...

l’école
buissonnière...
texte de Freinet sur la classe promenade découverte

Une histoire dialoguée et racontée
par
JEAN-PAUL
LE CHANOIS
sinopsis demandé et payé à Élise en 1948
Assistants: LOU BONIN et LOUIS A. PASCAL
Images: A. DUMAITRE, M. FOSSARD, M. PECQUEUX
Opérateurs: J. NATTEAU et J. LALIER
Montage: NINA LE CHANOIS
assistée de FRANÇOISE DIOT

Décors BOUXIN et BIANCHINI
Maquillages BONNEMAISON et LOUISETTE
Régie ALBERTOS-HEYNRAET-MANELLA
Accessoires PROTAT
Script SIMONE CHAVAUDRA
Photographies MIRKINE

Travaillant en Coopérative
expliciter
PRODUCTEUR DÉLÉGUÉ
PIERRE
CORTI

DIRECTEUR DE PRODUCTION
PIERRE
LAURENT

MUSIQUE
JOSEPH
KOSMA
son oeuvre

INGENIEUR DU SON
CONSTANTIN ÉVANGELOU
ENREGISTREMENT
SYSTÊME SONORE
????LOGO
MIXAGES
SARAZIN
RETRANSCRIPTION
(R.C.A)

STUDIOS ET ÉQUIPES OUVRIÈRES
CIMEX (NICE)
la Société cinématographique méditerranéenne d'exploitation (CIMEX), SA dissoute en 1948
http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/camt/fr/inventairesaq/120aq-18.html
LABORATOIRES
G.T.C.
(NICE et PARIS)
EFFETS SPÉCIAUX ROBERT MEZÉ (C.T.M.)

MATÉRIEL SCOLAIRE ET DOCUMENTS
DE L’INSTITUT COOPÉRATIF DE
L’ÉCOLE MODERNE
TECHNIQUES FREINET
CANNES

Ceci est l’histoire d’un combattant
de la guerre 1914-18, qui en revint
avec l’espoir qu’elle serait la dernière.

Il était sorti de l’Ecole Normale
d’Instituteurs en Juillet 1914...
Sa première classe fut la bataille
de la Marne...

Pendant 4 ans il n’eut d’autres élèves
que les hommes qu’il commandait.

Grièvement blessé en 1918, il traîna
un an d’hôpital en hôpital,
n’ayant qu’une hâte et un désir:

exercer enfin son métier d’éducateur,
préparer une vie plus belle,
et tout recommencer avec les enfants,
car ils sont eux-mêmes
un commencement.

-------

(les dialogues du film)
(les incrustations dans le film)
(la chanson)

-------

Fin

© INA 1975

------
Le texte ci-dessous devait être ajouter au générique sur décision de justice.

Ce film est dédié à
Madame Montessori, Italie
Messieurs Claparède, Suisse
Bakulé, Tchécoslovaquie
Decroly, Belgique
Freinet, France
Pionniers de l'Education Moderne