Mes commentaires sont
écrits en rouge.
Les documents sont
écrits en bleu avec leur origine en dessous.
Voici dabord le générique
sans commentaires
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Ceci est lhistoire dun combattant
de la guerre 1914-18, qui en revint
avec lespoir quelle serait la dernière.
Il était sorti de lEcole Normale
dInstituteurs en Juillet 1914...
Sa première classe fut la bataille
de la Marne...
Pendant 4 ans il neut dautres élèves
que les hommes quil commandait.
Grièvement blessé en 1918, il traîna
un an dhôpital en hôpital,
nayant quune hâte et un désir:
exercer enfin son métier déducateur,
préparer une vie plus belle,
et tout recommencer avec les enfants,
car ils sont eux-mêmes
un commencement.
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(les dialogues du film)
(les incrustations dans le film)
(la chanson)
------
Fin
© INA 1975
Voici maintenant le générique avec commentaires en
rouge
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AGDC
Alliance
Générale de Distribution
Cinématographique
présente
UNE PRODUCTION
DE LA
COOPÉRATIVE GÉNÉRALE
DU
CINÉMA FRANÇAIS
Producteur du fonds: C.G.C.F.
- Coopérative Générale du Cinéma
Français
La Coopérative Générale du Cinéma
Français (C.G.C.F.) a été créée en
1945 sous le patronage du Comité de Libération du
Cinéma Français et des syndicats de l'industrie
cinématographique. Cette société de production
se proposait, à l'origine, d'accueillir en son sein tous les
salariés inscrits à un syndicat affilié à
la C.G.T. Tous les coopérateurs avaient la possibilité
de participer à la réalisation des films, soit par leur
travail, soit par leur participation financière. Active
jusqu'à la fin des années cinquante, la C.G.C.F. n'a
été liquidée qu'en 1984. Le cinéaste
Jean-Paul Le Chanois a alors été nommé
liquidateur de la société.
Description du fonds:
Le fonds est constitué d'archives scénaristiques
(traitements, découpages techniques, listes de dialogues,
synopsis), d'archives de production concernant les films (courts
métrages et longs métrages) produits dans le cadre de
la coopérative (notamment La Bataille du rail de René
Clément en 1946) et d'archives administratives (notes
comptables, comptes rendus des conseils d'administration, exercices,
correspondances).
Instrument de recherche:
Inventaire papier et plan de fonds manuscrit consultable sur
place
Autres fonds à consulter:
Voir aussi fonds Jean-Paul Le Chanois, fonds Georges Sadoul, fonds
Henri Alekan
http://www.bifi.fr/doc_site/expert/archives/fiches/francais/fonds78.html
ET DE
LUNION GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE
UGC
DE LA LIBERATION A LA "QUALITE
FRANCAISE"
Sous la pression de la CGT, le gouvernement crée en 1945
l'Union générale cinématographique. L'UGC
réunit producteurs, distributeurs et exploitants. Elle a pour
vocation de gérer les biens allemands mis sous
séquestre. Dans le même temps, les accords Blum-Byrnes
entre la France et les Etats-Unis ouvre la marché
français aux longs métrages américains. En 1948,
une taxe est prélevée sur chaque billet pour relancer
l'industrie cinématographique. André Malraux va
poursuivre cet effort de relance par une politique d'aide au
cinéma.
En 1945, le festival de Cannes attribue son premier trophée,
une Palme d'or, à "La Bataille du rail", de René
Clément.
1950: l'euphorie des nouvelles inventions
Les entrées en salle battent tous les records: 423 millions
d'entrées en 1947, plus de 400 millions d'entrées par
an dans les dix ans qui suivent. Le cinéma français
connaît alors une période faste. Des innovations
techniques comme la généralisation de la couleur, le
cinéma en relief et la commercialisation du cinémascope
(1953) jouent en faveur de ce regain d'intérêt du
public. Pour lutter contre la concurrence américaine, les
producteurs misent sur un cinéma de qualité puisant
plus que jamais dans la tradition littéraire française.
L'essentiel de la production se cantonne à un cinéma de
vedettes et de scénaristes : Jean Gabin, Charles Vanel, Michel
Simon, Danielle Darrieux, Michèle Morgan sont les nouvelles
stars aux côtés des jeunes premiers comme Gérard
Philippe, Simone Signoret et Martine Carol. Les scénaristes
Jean Aurenche et Pierre Bost écrivent pour la nouvelle
génération de cinéastes. Ils adaptent ainsi
"Douce" (1943), de Michel Davet et "Le Diable au corps" (1946), de
Raymond Radiguet pour Claude Autant-Lara, "La Symphonie pastorale",
d'André Gide pour Jean Delannoy (1946), "Les Jeux inconnus",
de François Boyer, devenus à l'écran "Jeux
interdits", de René Clément (1951). Leur
académisme esthétique que François Truffaut,
alors critique aux Cahiers du cinéma, qualifie sur un ton
polémique de "qualité française". Ce
cinéma de studio, hiérarchisé et organisé
en corporations, n'est pas vraiment favorable à la
nouveauté, mais il ne manque pas de grands stylistes. Yves
Allégret perpétue les ambiances glauques, dans le
droit-fil du réalisme poétique comme dans
"Dédée d'Anvers" (1947) ou "La Fille de Hambourg"
(1958). Henri Georges-Clouzot s'affirme dans la veine du
réalisme noir, avec "Le Salaire de la peur" (1953) et "Les
Diaboliques" (1954). "Monsieur Ripois" (1953), de René
Clément illustre par son dépouillement, une forme de
réalisme qui va bientôt faire école. Jacques
Becker, formé par Jean Renoir, réalise "Casque d'Or"
(1952) et "Touchez pas au grisbi" (1954). Robert Bresson annonce, par
son travail d'épure, l'arrivée de la modernité
à travers "Le Journal d'un curé de campagne" (1950) et
"Un condamné à mort s'est échappé"
(1956). Jacques Tati réinvente le cinéma burlesque dans
"Les Vacances de Monsieur Hulot" (1953) ou "Mon Oncle" (1958). Alain
Resnais choque en affirmant un style littéraire et
distancié pour traiter des grands sujets et drames
contemporains : les camps de concentration dans "Nuit et brouillard"
(1956), l'ère nucléaire dans "Hiroshima mon amour"
(1958). Jean-Pierre Melville, s'inspirant du film policier
américain, impose, par la pureté et la rigueur de sa
mise en scène, une nouvelle approche du genre.
La création de la prime à la qualité en 1953,
l'instauration d'une loi autorisant l'auto-production et la
création de l'avance sur recettes en 1959, par André
Malraux, permettent qu'apparaissent, en marge des circuits
traditionnels, de petites unités qui donnent naissance
à un cinéma novateur.
Les années 50 sont aussi celles de l'éclosion d'une
réflexion théorique dont André Bazin,
créateur de la revue des Cahiers du cinéma s'affirme
comme l'un des grands maîtres.
http://ctrain.online.fr/histoire4.html
avec
BERNARD
BLIER
(linstituteur)
JULIETTE
FABER
(linstitutrice)
DELMONT
(le vieux maître)
dans
un film de
JEAN-PAUL
LE CHANOIS
Le Chanois Jean-Paul
Jean-Paul Le Chanois, réalisateur et scénariste
français (1909-1985) a tout d'abord été
comédien et acteur pour le Groupe Octobre. Il débute
comme metteur en scène en réalisant des oeuvres de
propagande pour le Parti Communiste (Le Temps des cerises, 1937).
Après la guerre, il commence une oeuvre de fiction qui lui
vaudra de grands succès populaires dans les années
cinquante.
Description du fonds:
Le fonds concerne la quasi-totalité de la carrière de
Le Chanois (des années trente aux années soixante-dix)
et retrace la fabrication de ses films (cinéma et
télévision), du synopsis à leur
réception. Documents scénaristiques pour dix-huit films
écrits par lui-même. Quelques documents évoquent
sa carrière de comédien,
d'assistant-réalisateur, de directeur de production et
également son activité radiophonique,
théâtrale, littéraire et journalistique.
Documents sur environ soixante-dix projets non
réalisés. Dossiers documentaires constitués par
Le Chanois. Archives concernant son activité au sein du Groupe
Octobre, du Comité de Libération du Cinéma
Français, du Parti Communiste Français, de
différents syndicats. Documents personnels, dont une
importante correspondance et son autobiographie inédite.
Outil de consultation:
Plan de fonds papier consultable sur place
http://www.bifi.fr/doc_site/expert/archives/fiches/francais/fonds35.html
LÉCOLE
BUISSONNIÈRE
avec
LES HOMMES:
ARDISSON
ARIUS
BREOLS
GEO BEUF
GEORGES CAHUZAC
JEAN-LOUIS ALLIBERT
LIONS
LOUISOL
MAUPI
encadré?
décédé en janvier 1949 à
Antibes
RILDA
SICARD
LES FEMMES:
DANY CARON
JENNY HELIA
JANE MARS
MARTHE MARTY
RAYMONE
LES EXAMINATEURS:
ALBA
LUCIEN CALLAMAND
GASTON MODOT
et HENRI POUPON
http://perso.wanadoo.fr/marseillechansons/ficheartistes/hpoupon.htm
et
AQUISTAPACE
(lantiquaire)
LES GOSSES:
ALBERT, le grand chef
PIERRE COSTE
ET
LES ENFANTS
VENUS DE PLUSIEURS VILLAGES
DE PROVENCE
le travail des enfants
justice et projet de loi ---- à faire
FAIRE...
lécole
buissonnière...
texte de Freinet sur la classe
promenade découverte
Une histoire dialoguée et racontée
par
JEAN-PAUL
LE CHANOIS
sinopsis demandé et
payé à Élise en 1948
Assistants: LOU BONIN et LOUIS A. PASCAL
Images: A. DUMAITRE, M. FOSSARD, M. PECQUEUX
Opérateurs: J. NATTEAU et J. LALIER
Montage: NINA LE CHANOIS
assistée de FRANÇOISE DIOT
Décors BOUXIN et BIANCHINI
Maquillages BONNEMAISON et LOUISETTE
Régie ALBERTOS-HEYNRAET-MANELLA
Accessoires PROTAT
Script SIMONE CHAVAUDRA
Photographies MIRKINE
Travaillant en Coopérative
expliciter
PRODUCTEUR DÉLÉGUÉ
PIERRE
CORTI
DIRECTEUR DE PRODUCTION
PIERRE
LAURENT
MUSIQUE
JOSEPH
KOSMA
son oeuvre
INGENIEUR DU SON
CONSTANTIN ÉVANGELOU
ENREGISTREMENT
SYSTÊME SONORE
????LOGO
MIXAGES
SARAZIN
RETRANSCRIPTION
(R.C.A)
STUDIOS ET ÉQUIPES OUVRIÈRES
CIMEX (NICE)
la Société
cinématographique méditerranéenne d'exploitation
(CIMEX), SA dissoute en 1948
http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/camt/fr/inventairesaq/120aq-18.html
LABORATOIRES
G.T.C.
(NICE et PARIS)
EFFETS SPÉCIAUX ROBERT MEZÉ (C.T.M.)
MATÉRIEL SCOLAIRE ET DOCUMENTS
DE LINSTITUT COOPÉRATIF DE
LÉCOLE MODERNE
TECHNIQUES FREINET
CANNES
Ceci est lhistoire dun combattant
de la guerre 1914-18, qui en revint
avec lespoir quelle serait la dernière.
Il était sorti de lEcole Normale
dInstituteurs en Juillet 1914...
Sa première classe fut la bataille
de la Marne...
Pendant 4 ans il neut dautres élèves
que les hommes quil commandait.
Grièvement blessé en 1918, il traîna
un an dhôpital en hôpital,
nayant quune hâte et un désir:
exercer enfin son métier déducateur,
préparer une vie plus belle,
et tout recommencer avec les enfants,
car ils sont eux-mêmes
un commencement.
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(les dialogues du film)
(les incrustations dans le film)
(la chanson)
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Fin
© INA 1975
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Le texte ci-dessous devait être ajouter au
générique sur décision de justice.
Ce film est dédié à
Madame Montessori, Italie
Messieurs Claparède, Suisse
Bakulé, Tchécoslovaquie
Decroly, Belgique
Freinet, France
Pionniers de l'Education Moderne